Conduire en Islande au printemps comporte son lot de règles. La neige n’a pas complètement disparu, le temps change d’heure en heure, et toutes les routes ne sont pas praticables. Mais si vous êtes dans un camping-car loué, rien de tout cela ne doit vous arrêter. Il suffit de savoir à quoi s’attendre.
Des conditions routières changeantes à l’équipement qui vous tient réellement chaud, ce guide va droit au but et vous donne les informations importantes. Sans fioritures. Juste des conseils réels et pratiques pour appréhender les routes printanières d’Islande comme un pro. C’est parti.
Comment est vraiment le temps en Islande au printemps
Le printemps en Islande est imprévisible. Pas d’une manière amusante ou originale. Plutôt comme de la neige le matin, du soleil à midi, et de la pluie oblique au dîner. Si vous venez en Islande au printemps, vous devez savoir à quoi vous attendre mois par mois. Décortiquons la situation telle qu’elle se présente réellement.

Mars
- Météo : C’est encore clairement l’hiver. Les températures oscillent entre -2°C et 3°C (28°F à 38°F). Attendez-vous à de la neige, de la pluie, ou un mélange amusant des deux. Mars est l’un des mois les plus pluvieux de l’année, avec environ 14 jours de précipitations mesurables.
- Lumière du jour : La bonne nouvelle ? Les jours s’allongent. Vous passerez d’environ 10 heures de lumière à plus de 13 à la fin du mois.
Avril
- Météo : Reikiavik se réchauffe légèrement avec des températures moyennes entre 1°C et 6°C (33°F à 43°F). La neige commence à diminuer, mais vous voilà en territoire pluvieux. Le temps peut changer sans prévenir.
- Lumière du jour : Vous bénéficiez de 13 à 16 heures de jour. Beaucoup plus d’heures pour partir en excursion.
Mai
- Météo : Là, on commence à parler. Les températures varient de 3°C à 9°C (37°F à 48°F). La neige a pratiquement disparu, mais la pluie a la vie dure.
- Lumière du jour : Vous débutez le mois avec 16 heures de lumière et le terminez avec près de 21. Oui, c’est pratiquement une journée entière d’exploration.

Comment la météo perturbe les campings
La neige fondue peut aussi provoquer des inondations surprises, surtout dans les zones basses. Ne vous garez pas en bas d’une pente ou à côté d’une rivière qui semble « mignonne ». Cela ne sera pas mignon à 3 heures du matin quand vos roues seront à moitié submergées.
Le sol peut également devenir mou, ce qui signifie que même les endroits apparemment plats peuvent se transformer en pièges pour pneus. Restez sur les zones gravillonnées quand c’est possible. Si un panneau avertit d’un sol mou, prenez-le au sérieux. Et enfin, certains campings n’acceptent pas de réservations à cette période. Premier arrivé, premier servi. Prévoyez donc une solution de rechange et faites preuve de flexibilité.
Les dangers cachés sur la route dont personne ne parle
Conduire en Islande au printemps ne consiste pas uniquement à éviter les plaques de verglas ou à contourner les routes F fermées. Certains dangers ne se révèlent qu’au moment où ils vous frappent (littéralement ou financièrement). Si vous ne connaissez pas les bases de la conduite en Islande, commencez par là. Voici ce que la plupart des blogs omettent, mais que vous devez absolument savoir avant de prendre le volant.

1. Ponts à voie unique
Vous en trouverez plusieurs le long de la Ring Road, surtout dans l’est. Ils sont étroits, une seule voiture y passe à la fois, et il n’y a pas de feu de signalisation pour vous aider. La règle ? La première voiture à atteindre le pont passe. Les autres attendent. Simple en théorie, mais lorsque plusieurs voitures arrivent en même temps, la situation peut devenir délicate. Ralentissez, évaluez la situation et ne présumez pas que tout le monde connaît la règle.
2. Longs tronçons sans services
Une fois que vous quittez les grandes villes, ne vous attendez pas à trouver une station-service ou des toilettes toutes les 20 minutes. Dans certaines régions, vous pourriez parcourir des heures sans en voir une. Gardez votre réservoir au-dessus d’un quart et prévoyez toujours des encas et de l’eau. Cette station-service indiquée sur Google Maps ? Elle pourrait être fermée ou inexistante.
3. Des animaux sans aucune conscience routière
Les moutons islandais ne sont pas clôturés. Ils errent librement, souvent directement sur la route. En percuter un n’est pas seulement tragique, cela peut endommager votre véhicule et gâcher votre journée. Restez vigilant, surtout dans les zones rurales ou près des virages mal visibles. Moutons, ne vous inquiétez pas pour votre pause.

Ce qu’il faut savoir sur les routes d’Islande au printemps
Si vous visitez l’Islande au printemps, savoir à quoi vous attendre sur la route est déjà la moitié du travail. Voici ce que vous rencontrerez en empruntant les autoroutes principales et ces routes gravillonnées :
Routes principales vs. routes en gravier
- Routes principales : La plupart des grands axes, y compris la Ring Road, sont goudronnés et généralement bien entretenus. Cependant, environ 20 % de la Ring Road est en gravier, surtout à l’est. Même les portions goudronnées peuvent devenir glissantes lorsqu’il pleut ou quand les températures baissent la nuit. Soyez particulièrement prudent dans les cols de montagne et les zones ombragées qui restent glacées plus longtemps.
- Routes en gravier : Elles sont courantes une fois que l’on sort des zones touristiques principales. Elles peuvent paraître abordables, mais deviennent rapidement dangereuses si vous allez trop vite ou suivez un autre véhicule de trop près. Le gravier se soulève facilement, ce qui peut provoquer des dégâts sur la carrosserie et des fissures sur le pare-brise. Gardez une vitesse basse et laissez suffisamment d’espace aux autres véhicules.

Quand les routes F islandaises deviennent-elles praticables ?
Les routes F sont interdites pendant la majeure partie du printemps. Elles restent généralement fermées jusqu’à la mi-juin, voire parfois jusqu’à fin juillet. Tout dépend de la rapidité avec laquelle la neige fond et des dégâts laissés par l’hiver. Jusqu’à leur ouverture officielle, il n’y a ni déneigement, ni entretien, ni secours en cas d’enlisement.
Même lorsqu’elles s’ouvrent, les routes F ne sont pas faites pour une conduite décontractée. Elles sont rocailleuses, accidentées, souvent jalonnées de traversées de rivières, et ne sont légalement praticables qu’en 4x4. Les sociétés de location vous infligeront une amende si vous enfreignez cette règle, et les équipes de secours ne seront pas ravies de devoir vous sortir d’une rivière glaciaire.
Elles sont fermées pour une raison. Les conditions peuvent rester dangereuses jusque pendant l’été, et les dommages au terrain peuvent mettre des années à se réparer. Donc, si votre voyage en Islande se déroule au printemps, laissez l’arrière-pays pour une prochaine fois et restez sur les routes accessibles. Il y a amplement de choses à voir sans rester coincé dans une congère de neige.
Rester en sécurité sur la route – Ce qui fonctionne vraiment
- Utilisez des pneus d’hiver : Si vous conduisez au début du printemps, vous aurez besoin de pneus d’hiver adaptés. Les routes peuvent encore être verglacées, surtout le matin ou dans les cols montagneux. Si vous louez un camping-car chez nous, ils sont inclus. Certaines autres compagnies en font un optional de luxe. Nous ne procédons pas ainsi.

- Allumez vos phares (toujours) : Il est obligatoire de conduire avec les phares allumés en tout temps en Islande. Pas seulement la nuit. Pas seulement quand il y a du brouillard. Toujours. La visibilité change rapidement et les phares aident les autres conducteurs à vous voir, même quand le soleil brille.
- Reconnaissez les signes d’avertissement du vent : Les rafales peuvent faire ressembler votre camping-car à un voilier sur roues. Si des vents forts sont prévus, surtout dans les zones dégagées ou sur des routes en altitude, ne forcez pas le coup. Changez d’itinéraire ou attendez que ça se calme. Et tenez fermement la porte lors de son ouverture. Une seule rafale peut ruiner votre location.
- Ne comptez pas sur le réseau mobile : Une fois sortis des agglomérations, la couverture est très incertaine. Téléchargez des cartes hors ligne, enregistrez les informations importantes et gardez toujours un plan de secours. Une carte papier fonctionne toujours quand le téléphone faiblit.
- Respectez les panneaux : “Impassable” signifie "impraticable". En islandais, le terme recherché est “Lokað” (ce qui veut dire fermé). Si vous le voyez sur un panneau, ne continuez pas pour “voir à quel point c’est mauvais”. Les routes fermées, les avertissements de tempête et les déviations ne sont pas là que pour décorer. Les ignorer peut vous laisser bloqué, en panne ou vous exposer à une amende. Aucune de ces issues ne crée de bons souvenirs de voyage.

Pourquoi le printemps est une bonne période pour louer un camping-car
Il y a beaucoup à apprécier en conduisant en Islande au printemps, mais l’une des décisions les plus judicieuses est de louer un camping-car. Les voyages printaniers ont leurs particularités, mais ils offrent également des avantages sérieux, surtout pour ceux qui recherchent flexibilité, économies et un peu plus d’espace.
Prix plus bas et avantages de la basse saison
Les locations de camping-car au printemps sont souvent 20 à 40 % moins chères que les tarifs de la haute saison estivale. Ce n’est pas une différence négligeable. Cela se cumule rapidement lors d’un voyage d’une semaine. Et puisque c’est la basse saison, de nombreuses compagnies offrent des avantages supplémentaires pour rendre l’offre encore plus attractive.
Pensez au kilométrage illimité, aux assurances à tarif réduit, et parfois à des promotions sur le carburant. Vous obtenez souvent plus pour moins, et en Islande, c’est un avantage. En plus, sans trop entrer dans les détails, ne négligeons pas la tranquillité.
Vous n'aurez pas à vous battre dans des parkings surpeuplés ou attendre en file devant chaque cascade. Plus d’espace. Plus de nature. Moins de bruit.

Partez où vous voulez sans vous ruiner
Les camping-cars offrent une flexibilité qu’un hôtel ne peut égaler. Vous voulez rester plus longtemps à un endroit parce que le ciel devient doré ? Allez-y. Besoin d’éviter le mauvais temps ? Pas de problème, changez simplement d’itinéraire. Avec votre lit et votre cuisine toujours à disposition, vous pouvez vous adapter en cours de route.
Et pour les économies ? Voici le décompte.
- Coût moyen d’un camping-car pour 7 jours : 1.231,57€ (comprenant la location, le carburant et les frais de camping)
- Coût moyen d’une voiture plus un hôtel pour 7 jours : 1.715,03€
La différence est de 483.46€, ce qui signifie que vous économisez environ 28 % en choisissant un camping-car plutôt que de jongler entre hôtel et voiture de location. Pas mal pour une solution qui vous offre plus de liberté et moins d’arrêts.

Les campings au printemps ouvrent leurs portes
Tous les campings ne sont pas opérationnels au début de la saison, mais à la fin du printemps, les options se multiplient. Reikiavik Campsite et Skaftafell Campsite sont de solides options tout au long de l’année.
D’autres, comme Vik Campsite, ouvrent vers la mi-mai. Les installations peuvent être limitées au début, alors vérifiez avant d’arriver, mais vous trouverez suffisamment d’emplacements pour organiser un itinéraire sans accrocs. Tant que vous ne vous attendez pas à ce que tous les campings du pays soient ouverts en mars, tout ira bien.
Et honnêtement, même avec une liste plus restreinte, vous aurez un accès de premier rang aux paysages les plus magnifiques qu’offre l’Islande.
Road trips printaniers aux panoramas 100 % inoubliables
Conduire en Islande au printemps signifie regarder le paysage passer du gel à la fraîcheur, avec chaque vue à couper le souffle. Les cascades grondent, les fleurs commencent à pointer et les routes sont assez calmes pour en apprécier chaque détail. Si vous planifiez un voyage en camping-car, ces trois itinéraires doivent figurer en haut de votre liste.

Le Cercle d’Or – Rapide, facile et splendide
Le Cercle d’Or est le classique, et ce, pour une bonne raison. Il s’agit d’un circuit de 300 km (186 mi) facile à réaliser depuis Reikiavik qui inclut trois attractions majeures en une seule journée sans se presser.
À voir :
- Parc National Þingvellir : Là où la terre se sépare littéralement. Vous pouvez marcher entre les plaques tectoniques nord-américaine et eurasienne tout en vous imprégnant de l’histoire viking.
- Zone géothermique de Geysir : Strokkur y vole la vedette en projetant de l’eau bouillante dans les airs toutes les quelques minutes. Vous la sentirez avant de la voir.
- Cascade de Gullfoss : Imposante, audacieuse et glaciale, cette cascade à deux niveaux se jette dans un canyon et laisse la majorité des visiteurs sans voix.
La côte sud de l’Islande – Cascades, glaciers et sensations fortes
Voici le trajet où l’Islande exhibe toute sa puissance. De Reikiavik à la lagune glaciaire Jökulsárlón, c’est environ 400 km (249 mi), mais vous voudrez prendre votre temps. Chaque arrêt est comme une carte postale.

À voir :
- Seljalandsfoss et Skógafoss : Deux des cascades les plus emblématiques d’Islande. Vous pouvez marcher derrière Seljalandsfoss pour une perspective différente ; ne vous attendez cependant pas à rester sec.
- Plage de Reynisfjara à sable noir : Les vagues ici ne sont pas à prendre à la légère. Ajoutez des colonnes de basalte et des stacks marins, et vous obtenez l’une des plages les plus spectaculaires.
- Lagune glaciaire Jökulsárlón : Regardez les icebergs dériver dans l’eau comme s’ils défilaient. C’est calme, surréaliste et inoubliable.
Péninsule de Snæfellsnes – Toute l’Islande en un seul lieu
À environ 2 heures de Reikiavik, la péninsule de Snæfellsnes est comme une mini-Islande offrant un peu de tout. Vous y trouverez des côtes, des cratères, des plages, des montagnes et un effet « wow » réuni dans une région compacte.

À voir :
- Cratère Eldborg : Un cratère volcanique de forme parfaite avec un sentier menant au sommet. Superbes vues, montée facile.
- Plage Ytri Tunga : Ce n’est pas la plage islandaise typique à sable noir. Celle-ci est dorée et réputée pour sa colonie de phoques décontractée.
- Búðakirkja : Une petite église noire qui ne demande qu’à être photographiée. Noyée dans des champs de lave et face à la mer, il n’y a rien de plus atmosphérique.
Conseils futés pour conduire sur les routes islandaises au printemps
Rester en sécurité et détendu en conduisant en Islande au printemps revient à adopter quelques habitudes intelligentes. Voici ce qui fonctionne réellement.
Faire face aux changements météorologiques imprévisibles
- Vérifiez constamment les prévisions météo. Utilisez Vedur.is pour suivre l’arrivée des tempêtes, de la neige ou de la pluie avant qu’elles ne perturbent vos plans.
- Portez des couches vestimentaires. Une randonnée ensoleillée peut se transformer en désordre de grésil sans avertissement. Des sous-vêtements thermiques, une veste imperméable et coupe-vent sont indispensables.
- Laissez votre emploi du temps flexible. Prévoyez du temps tampon pour les détours ou les retards. Cette cascade parfaite sera toujours là une heure plus tard si vous devez modifier votre itinéraire.
Où faire le plein (et pourquoi c’est important)
Vous ne serez pas toujours à proximité d'une station-service, surtout si vous vous aventurez dans les coins les plus isolés d’Islande. Anticiper est obligatoire.

- Faites le plein dès que possible. Si vous voyez une station et que votre réservoir est à moins de la moitié, arrêtez-vous. Ne laissez jamais tomber en dessous d’un quart à moins de savoir précisément ce qui vous attend.
- Optez pour les grandes enseignes. N1, Orkan et Olís sont faciles à repérer le long de la Ring Road. Dans des zones reculées comme les Fjords de l’Ouest, les stations se font rares, alors soyez particulièrement vigilant.
- Libre-service uniquement. La plupart des pompes exigent une carte de débit ou de crédit avec code PIN. Pas de PIN, pas de carburant.
- Vous cherchez à économiser ? Si vous disposez d’une adhésion Costco, leur station à Reikiavik affiche souvent le prix le plus bas au litre. Orkan est également réputé pour être un peu moins cher que les grandes enseignes.
Applications pour une conduite plus sûre (et moins stressante)
Laissez votre téléphone prendre un peu de charge. Ces applications ne conduiront pas pour vous, mais elles rendront tout plus simple.
- Umferdin : Pour les conditions de route en direct, les fermetures et les avertissements. Consultez-la chaque matin avant de prendre la route.
- 112 Iceland App : Envoie votre position GPS aux services d’urgence si la situation se dégrade. Vous pouvez aussi l’utiliser pour vous enregistrer avant de pénétrer dans des zones à risque.
- Google Maps (offline) : La couverture mobile est faible une fois que vous quittez les zones peuplées. Téléchargez des cartes hors ligne pour ne pas vous retrouver sans informations.
- Aurora Forecast : Ce n’est pas indispensable pour la sécurité, mais soyons honnêtes, vous voulez sûrement admirer les aurores boréales. Cette appli vous aide à les repérer quand le ciel est favorable.
- SafeTravel : Gérée par les équipes de recherche et sauvetage islandaises. Utilisez-la pour enregistrer vos plans de voyage ou recevoir des alertes de sécurité lors de vos déplacements.

Que mettre dans vos bagages pour votre road trip en camping-car printanier en Islande
Faire sa valise pour un voyage en camping-car à travers l’Islande au printemps ne se limite pas à jeter une veste dans son sac et à espérer le meilleur. Voici une liste pratique pour rester au chaud, au sec et prêt à affronter tout ce que l’Islande vous réserve.
Matériel qui vous gardera chaud, sec et en sécurité
- Trousse de premiers secours : Équipez-la de l’essentiel : pansements, lingettes antiseptiques, analgésiques et tout médicament dont vous avez besoin quotidiennement. Petit, mais indispensable.
- Grattoir à glace : Le printemps n’est pas synonyme d’absence de glace. Les matins peuvent encore vous surprendre avec des pare-brise givrés.
- Carte papier : Le signal du téléphone ne couvre pas tout le pays. Une bonne vieille carte est un excellent plan B.
- Sac de couchage et oreiller de camping : Les nuits peuvent descendre en dessous de zéro. Assurez-vous que votre matériel est adapté aux basses températures. Certains services de location de camping-car incluent le sac de couchage, donc vérifiez avant de faire vos bagages.
- Serviette à séchage rapide : Parfaite pour les sources chaudes ou les averses surprises. Elle sèche rapidement et ne prend pas de place.

Vêtements adaptés aux caprices du printemps islandais
- Couches de base : Optez pour des hauts et collants thermiques en laine mérinos ou en matériaux techniques absorbants. Vous vous en sentirez reconnaissant.
- Couches intermédiaires : Des pulls en polaire ou en laine sont idéaux pour l’isolation sans encombrement. Faciles à ajouter ou retirer.
- Couches extérieures : Une veste et un pantalon imperméables et coupe-vent sont indispensables. Le vent en Islande est impitoyable.
- Bottes de randonnée imperméables : Oubliez les baskets. Vous marcherez sur des sentiers humides, des chemins boueux, voire de la neige.
- Chapeau, gants et foulard : Oui, même au printemps. Le vent froid peut frapper fort, surtout le soir ou en altitude.
- Lunettes de soleil et crème solaire : Les rayons UV se reflètent sur la neige, l’eau et les roches volcaniques. Protégez vos yeux et votre peau.

Divers, mais vraiment utiles
- Bouteille d'eau réutilisable : L'eau du robinet en Islande est d'une propreté incroyable. Faites le plein gratuitement partout.
- Maillot de bain : Ne manquez pas les piscines géothermiques simplement parce que vous avez oublié votre maillot. Emportez-le toujours avec vous.
La vérité sur la conduite en Islande au printemps
Conduire en Islande au printemps n’est pas difficile, mais cela demande une bonne organisation. Le temps change rapidement, les conditions de route peuvent être complexes, et toutes les routes ne sont pas ouvertes. Mais si vous êtes bien préparé, c’est l’un des meilleurs moments pour explorer le pays.
Moins de foule, des prix plus avantageux et des paysages sauvages et dramatiques rendent chaque kilomètre précieux. Louez un camping-car en Islande pour rester flexible, économiser et vivre ces instants que la majorité des touristes manque. Avec le bon équipement, un itinéraire réfléchi et un peu de bon sens, conduire en Islande au printemps passe d’un défi à une expérience inoubliable.
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