La vie en camping-car en Islande n’est pas qu’un hashtag sympa. C’est le genre de voyage « zappe l’hôtel et réveille-toi au pied d’un volcan ». Tu as une place au premier rang pour les cascades, les glaciers et les bouchons de moutons sans mettre le pied dans un bus touristique.
Oublie les horaires et les guesthouses hors de prix. C’est toi qui décides. Si l’idée de faire cuire des pâtes dans un champ de lave ou de te brosser les dents avec vue sur un glacier te plaît, attache ta ceinture.
Ce guide parle du concret. Où camper, quoi emporter, comment ne pas exploser le budget. De la vie en camping-car en Islande, comme il se doit.
Pourquoi la vie en camping-car en Islande est la meilleure façon de voyager
Les hôtels en Islande sont chers. Les bus suivent des lignes fixes. Et les excursions ? Parfaites si tu aimes être serré contre des inconnus à chaque arrêt. Un voyage en camping-car en Islande renverse tout ça. Tu gagnes en mobilité, en intimité et tu réduis sérieusement les coûts de voyage.
Ce n’est pas du vagabondage sans règles. Il faut rester dans les campings officiels, mais il y en a partout et ils offrent l’essentiel : douches, électricité et parfois même le Wi-Fi. Tu ne « galères » pas. Tu évites juste le prix gonflé d’une chambre d’hôtel qui sent la chaussette humide.
La météo change vite ici. Une location de camping-car en Islande te permet de pivoter sans annuler tes plans ni perdre des réservations non remboursables. Tu peux chasser le soleil ou éviter une tempête, depuis le confort de ta base mobile. C’est pratique. C’est futé. Et une fois essayé, tu n’auras probablement plus envie de traîner des valises sur des parkings verglacés.

Comment planifier ton voyage de vie en camping-car en Islande
Un road trip en camping-car en Islande ne s’improvise pas. Planifier à l’avance te fait économiser de l’argent, du stress et des erreurs de débutant. Réserve ton camping-car au moins 3 mois à l’avance, surtout pour l’été. Les modèles populaires partent vite.
Vérifie quelles assurances sont incluses et lesquelles ne le sont pas. Les routes islandaises peuvent surprendre, surtout au printemps et en automne, quand neige et gravier sont au programme. Un camping-car 4x4 peut être excessif en été, mais essentiel en mi-saison.
Quand partir : les meilleures saisons pour la vie en camping-car
La saison que tu choisis façonne tout ton voyage en camping-car en Islande. Certains mois offrent un accès total et une ambiance ensoleillée. D’autres apportent des routes glacées, des paysages surréalistes et moins de touristes. Voici à quoi t’attendre, saison par saison.
Été (juin à août)
La saison de référence si tu veux tout : routes ouvertes, longues journées et zéro drama de neige.
- Idéal pour : soleil de minuit, macareux, sorties baleines, randonnée, routes des Hautes Terres
- Lumière du jour : démentielle. Entre 15 et 24 heures, avec plein jour à 2 h du matin.
- Météo : autour de 8–15 °C (46–59 °F), généralement doux mais pas exactement plage
- Pourquoi y aller : toutes les routes sont ouvertes, même les pistes F. Les campings tournent à plein régime. Tu verras macareux, baleines et touristes dans tous les sens.
- À quoi t’attendre : foule. Prix plus élevés. Et sans réservation, tu risques de dormir sur un parking.
Automne (septembre à octobre)
Tout ralentit, la foule s’éclaircit et les cieux deviennent intéressants.
- Idéal pour : Aurores boréales, randos sans bousculade, couleurs d’automne
- Lumière du jour : descend à 9–14 heures, encore correcte pour un road trip
- Météo : 0–10 °C (32–50 °F), ne sois pas surpris par des averses soudaines
- Pourquoi y aller : moins cher, plus calme et début des Aurores. Parfait si tu n’aimes pas le chaos.
- À quoi t’attendre : les routes des Hautes Terres commencent à fermer. Les jours raccourcissent vite. Il te faudra un plan B si la météo chamboule ton itinéraire.

Hiver (novembre à mars)
On dirait un rêve, au volant c’est un défi.
- Idéal pour : grottes de glace, paysages enneigés et chasse aux Aurores
- Lumière du jour : seulement 4 à 7 heures, il faudra bien minuter
- Météo : entre −2 et 4 °C (28–39 °F), et c’est aussi glacé que ça en a l’air
- Pourquoi y aller : paysages irréels. Moins de touristes, meilleurs prix et haute saison des Aurores boréales.
- À quoi t’attendre : fermetures de routes, campings limités et conduite réservée aux confiants. Il te faudra isolation, équipement d’hiver et un peu de cran.
PS : Cet itinéraire d’hiver en camping-car est à lire absolument !
Printemps (avril à mai)
Le printemps est un peu sous-estimé… et pourtant excellent.
- Idéal pour : cascades grondantes, lupins en fleurs, arrivée des macareux
- Lumière du jour : belle hausse. 10 à 20 heures à l’approche de l’été
- Météo : 0–11 °C (32–52 °F), mélange de fonte des neiges et d’air frais
- Pourquoi y aller : moins de monde, prix plus bas et nature qui se réveille partout
- À quoi t’attendre : certaines routes des Hautes Terres restent fermées. Les couches sont tes meilleures amies… la patience aussi.
Lis notre guide sur la conduite au printemps en Islande en camping-car avant de partir.
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Saison |
Idéal pour |
T° moy. (°C / °F) |
Heures de jour |
Points clés |
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Été |
Road trips, faune, soleil de minuit |
8–15 °C / 46–59 °F |
15–24 |
Haute saison, réserve en avance |
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Automne |
Aurores, moins de touristes |
0–10 °C / 32–50 °F |
9–14 |
Météo imprévisible, paysages colorés |
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Hiver |
Aurores, grottes de glace, paysages enneigés |
−2–4 °C / 28–39 °F |
4–7 |
Conduite exigeante, vues magiques |
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Printemps |
Cascades, tranquillité, macareux |
0–11 °C / 32–52 °F |
10–20 |
Moins cher, certaines routes encore fermées |
Choisir le bon camping-car pour ton aventure en Islande
Certains camping-cars sont simples et abordables. D’autres ressemblent à des chambres d’hôtel sur roues. Le bon choix dépend de ton itinéraire, de la saison, de la taille du groupe et de l’importance que tu accordes à l’espace lit ou au chauffage. Voici trois options fiables de notre flotte à différents budgets pour t’aider à trancher.
Option économique : Dacia Dokker 2019
Pour ceux qui veulent une vie en camping-car en Islande sans chichis et sans brûler leurs économies.
Avantages :
- Très abordable. Parfait pour les courts séjours ou si tu passes plus de temps dehors que dedans.
- Taille compacte : facile à garer et à conduire dans les petites villes.
- Idéal en été, quand le chauffage n’est pas indispensable.
Inconvénients :
- Pas de chauffage. Rédhibitoire hors haute saison estivale.
- Boîte manuelle uniquement. Pas idéal si tu ne conduis qu’en automatique.
- Pas d’extras. L’essentiel : un lit, des roues, la liberté. C’est tout.

Idéal pour : couples ou voyageurs solo en road trip estival qui veulent rester simples et économiques.
Option intermédiaire : Fiat Scudo 2023
Un bon équilibre entre confort et coût. Modèle récent, espace correct et pensé pour le voyage.
Avantages :
- Boîte automatique. Un vrai plus si tu n’aimes pas la manuelle.
- Chauffage inclus. Tu restes au chaud même en mi-saison.
- Trois places assises et couchage. Pratique si tu as besoin d’un peu plus d’espace.
- Toujours assez compact pour les routes étroites d’Islande.
Inconvénients :
- Pas de 4x4 : reste sur les routes bitumées et les pistes F ouvertes.
- Espace limité si vous êtes trois adultes à plein temps.
- Modèle récent : disponibilité serrée sans réservation anticipée.
Idéal pour : deux à trois personnes cherchant le confort, la facilité d’usage et un véhicule prêt pour des températures fraîches.

Option premium : Ford Transit 2019–2021
Grand, confortable et équipé pour les longs trajets ou les groupes plus nombreux.
Avantages :
- Cinq places assises et couchage. Amis, famille, ou juste beaucoup d’espace.
- Système de chauffage qui rend l’hiver ou le début du printemps envisageable.
- Boîte automatique, pour une conduite moins stressante.
- Parfait pour les familles ou petits groupes qui ne veulent pas se battre pour la place.
Inconvénients :
- Gabarit plus grand : moins discret et un peu plus galère à garer dans les petites villes ou campings.
- Coût carburant plus élevé, surtout avec plus de personnes et de bagages.
- Pas l’idéal pour un voyageur solo à petit budget.
Idéal pour : familles ou groupes qui veulent un camping-car plus proche d’un petit chalet mobile que d’une voiture.

Qu’est-ce qui est inclus dans ta location ?
Bonne question. Chaque location de camping-car inclut kilométrage illimité, assurance au tiers, CDW et pneus hiver si tu viens entre novembre et avril. Pas de surprises ni de petites lignes.
Selon le véhicule, tu peux aussi avoir des extras comme sacs de couchage, table pliante, chaises ou kit cuisine. Bref, ce qui transforme une boîte de métal en petit chez-toi.
Tu n’es pas sûr de ce qu’inclut ton modèle ? Écris-nous. On répond généralement très vite.
N’attends pas que tout soit pris.
Les meilleurs camping-cars partent tôt, surtout l’été. Si tu es sérieux, réserve ton camping-car en Islande maintenant et assure-toi la liberté d’explorer à ton rythme.
Que mettre dans la valise pour la vie en camping-car en Islande
Préparer ses affaires pour la vie en camping-car en Islande, c’est un peu stratégie, un peu survie et beaucoup de bon sens. Ce n’est pas un manoir sur roues : l’espace est compté. Mais oublie un élément clé et tu le sentiras vite. Qu’il s’agisse de rester au chaud, de cuisiner ou d’avoir de l’énergie au milieu de nulle part, voilà ce qu’il faut vraiment emporter.
Vêtements et superpositions
La météo islandaise est imprévisible. Une heure, il fait soleil ; l’heure suivante, il pleut à l’horizontale. Le secret ? Superposer.
- Couche de base : mérinos ou synthétique. Le coton mouillé ne sert à rien.
- Isolation : polaire ou doudoune. Une seule peut ne pas suffire en mi-saison.
- Couche externe : veste imperméable et coupe-vent. Si elle est respirante, c’est mieux.
- Pantalon : rando à séchage rapide ou doublé. Le jean, c’est du poids mort.
- Chaussures : bottes de randonnée imperméables. Prends aussi des chaussures de camp : les chaussettes trempées, c’est l’enfer.
- Extras : bonnet, gants, tour de cou et chaussettes thermiques. Tu te remercieras.

Cuisine et essentiels de cuisson
Si ton camping-car a une cuisine basique, parfait. Sinon, prépare-toi comme pour un camping… sur roues.
- Réchaud portable ou gaz (si non inclus)
- Briquet ou allumettes étanches
- Casseroles et poêles légères
- Planche à découper et couteau
- Assiettes, bols et couverts réutilisables
- Cafetière à piston ou pour-over
- Liquide vaisselle, éponge et serviette à séchage rapide
- Glacière, selon le modèle
Accessoires indispensables pour la vie en camping-car
Voici ce que les débutants oublient souvent… jusqu’à ce qu’il soit trop tard.
- Lampe frontale ou petite lanterne : pour cuisiner, aller aux toilettes ou fouiller dans les sacs à 23 h.
- Chargeur USB voiture ou batterie externe : garde téléphone et appareil photo en vie.
- Adaptateur de voyage : prises de type F (deux broches), 230 V.
- Serviette séchage rapide et microfibres
- Sacs poubelle et lingettes : pas glamour, mais essentiels.
- Bouteille réutilisable et quelques jerricans pour les tronçons isolés
- Bouchons d’oreilles et masque de nuit : en été, il ne fait pas nuit. Du tout.
- Petite balayette : sable et gravier entrent et ne ressortent plus.

Élaborer l’itinéraire parfait pour la vie en camping-car
Concevoir l’itinéraire idéal pour un voyage en camping-car en Islande, c’est un peu d’art, un peu de logistique et un peu « on s’adapte si la météo part en vrille ». Pas besoin de micro-gérer chaque arrêt, mais il te faut un plan général. Avec un camping-car, l’idée est d’être flexible : savoir où tu vas et garder de la place pour des détours quand quelque chose d’incroyable surgit (et ça arrivera).
Incontournables et arrêts panoramiques
L’Islande regorge de moments « c’est vraiment arrivé ? ». Que tu fasses toute la Ring Road ou que tu restes dans une région, voici quelques lieux à la hauteur de leur réputation :
- Le Golden Circle est la voie rapide vers les grands classiques. Geysers qui jaillissent, vallées de rift et cascades grondantes, à une journée de Reykjavik. Populaire pour une bonne raison, surtout si tu es pressé.
- La Côte Sud sort l’artillerie lourde. Cascades derrière lesquelles on peut marcher, plages de sable noir d’un autre monde et le glacier Vatnajökull posé là, tranquillou.
- Les Fjords de l’Est sont calmes, rugueux et peu fréquentés. Parfaits si tu aimes les routes de montagne et les petits villages de pêcheurs authentiques.
- Le nord de l’Islande a un peu de tout, avec moins de foule. Mývatn est fumant et étrange, Húsavík est l’un des meilleurs spots d’Europe pour voir des baleines et Akureyri est peut-être le seul endroit où « ville » ne gâche pas l’ambiance.
- Les Westfjords demandent des efforts, mais la récompense est sauvage. Moins de touristes, falaises dramatiques et colonies de macareux sans billet d’entrée.
- La péninsule de Snæfellsnes est l’Islande en miniature. Champs de lave, cascades, plages noires et un glacier qui a clairement inspiré Voyage au centre de la Terre de Jules Verne. Snæfellsjökull pose, dramatique, pendant que les touristes essaient de le prononcer. Peu de temps mais envie de « tout voir » ? C’est la raccourci.
Exemple d’itinéraire de 7 à 10 jours
Voici un parcours simple qui mêle classiques et jokers. Ajuste-le selon la météo, le temps dispo et le nombre de bains chauds que tu veux caser.
Jour 1 :
Atterris à Keflavík, récupère ton camping-car à notre bureau de l’aéroport. Fais le plein de courses à Reykjavik et prends la route. Nuit près du parc national de Thingvellir.

Jours 2–3 :
Golden Circle, puis cap au sud vers Seljalandsfoss et Skógafoss. Campe près de Vík ou sur la côte de sable noir.
Jours 4–5 :
Explore Skaftafell, marche sur un glacier puis file vers la lagune glaciaire de Jökulsárlón et Diamond Beach. Dors près de Höfn.
Jours 6–7 :
Détour par les Fjords de l’Est si tu veux. Sinon, cap au nord vers Mývatn. Champs de lave, sources chaudes et vibes volcaniques.
Jour 8 :
Détour à Húsavík pour observer les baleines ou détente à Akureyri.
Jours 9–10 :
Retour vers l’ouest via Skagafjörður ou par l’intérieur si les conditions le permettent. Rentre par Snæfellsnes ou direct à Reykjavik.
Pressé ? Contente-toi de la Côte Sud et oublie le tour complet. C’est rempli de pépites et on roule moins. Ou, si tu préfères t’en tenir à la Ring Road, cet itinéraire de 10 jours couvre tout.

Où camper en Islande
Trouver un endroit où dormir n’est pas difficile. L’Islande compte plus de 200 campings officiels, et beaucoup offrent plus qu’un simple carré d’herbe. Tu trouveras du basique sans fioritures et des campings bien équipés avec douches chaudes, cuisines et même Wi-Fi (quand le vent ne le coupe pas).
Types de campings et à quoi t’attendre
Les campings n’offrent pas tous les mêmes services, mais voici le plus courant :
- Équipements : toilettes partout. Douches ? Le plus souvent, payantes. Certains proposent cuisines, laverie, barbecues et prises. Quelques-uns ont même piscine ou sentiers à proximité. D’autres, c’est un champ avec vue et des WC. Les deux font l’affaire.
- Cadre : souvent à côté de cascades comme Seljalandsfoss et Skógafoss, au bord de canyons comme Ásbyrgi, ou dans de vrais bois (oui, il y en a) comme Hallormsstaðaskógur.
- Saisonnalité : la plupart ouvrent de mai à septembre. Hors saison, vise des options ouvertes toute l’année, comme le Reykjavik Campsite ou Camp Egilsstadir.
- Coût : en général entre 1 280 et 3 800 ISK par personne/nuit. Environ 10 à 30 $. Les enfants souvent gratuits ou presque. Suppléments possibles pour douches, laverie ou électricité. Prends de la monnaie.
- Réservations : souvent inutiles, mais en juillet-août réserve dans les spots prisés. Arrivée tardive ? Certains fonctionnent sur l’honneur : paye dans la boîte et évite l’air louche.
Trouver des campings gratuits ou petits budgets
Camper en Islande n’a pas à te ruiner. Oui, beaucoup de choses sont chères ici, mais avec les bonnes infos tu peux dormir confortablement sans vendre un rein. Il existe des spots gratuits, et plein d’autres vraiment économiques sans rogner sur l’essentiel.

Campings gratuits qui ne sont pas des arnaques
- Gata Free Campsite (Côte Sud) : ouvert toute l’année. Toilettes, espace intérieur basique et douches pour un petit supplément. Pas d’électricité, pas de chichis, mais des œufs frais à la ferme. Bonus : 25 ans et plus uniquement, donc pas de fêtes à 2 h du matin.
- Hornstrandir (Westfjords) : isolé, sauvage et gratuit. Pratiquement hors carte, donc pas de Wi-Fi ni de douches chaudes.
Campings bon marché qui valent vraiment le coup
- Hellissandur (Snæfellsnes) : environ 1 700 ISK (15 $) par personne. Campez sur un champ de lave avec vue glacier. Basique, mais le décor fait le job.
- Skaftafell & Svinafell (Vatnajökull) : entre 2 300 et 2 500 ISK (18–30 $) selon le site. Gros bonus : randos, grottes de glace et vues glaciaires.
- Vík Campsite (Côte Sud) : 2 000 ISK (15 $) et tu es à quelques minutes des plages noires et des célèbres orgues basaltiques.
- Camp Egilsstadir (Est) : 2 750 ISK (22 $), ouvert toute l’année, excellentes douches, cuisines et grands espaces.
- Atlavík & Hofdavík (Est) : environ 2 100 ISK (16 $), dans la plus grande forêt d’Islande, au bord d’un lac. Oui, il y a des forêts en Islande. Plus ou moins.
Astuce : en été, arrive tôt pour avoir les meilleures places. Les vues premium partent vite. Vérifie toujours l’ouverture : certains campings ferment en hiver ou ouvrent tard au printemps.
La routine quotidienne de la vie en camping-car en Islande
Oublie réveils et plannings serrés. La vie en camping-car en Islande suit l’horloge de la nature. Matins café près d’un glacier ou petit-déj’ rapide pendant que la pluie tambourine sur le toit.
Tu regardes la météo, ajustes ta route et pars, sans autre chef que le vent. La plupart des jours mélangent conduite, exploration, repas simples et chasse à la lumière. Certains finissent dans des campings animés,
d’autres dans un silence total. Tu t’installes, t’empiles les couches, papotes avec d’autres voyageurs, puis tu te glisses au lit, le ventre plein.

Cuisiner, dormir et rester au chaud
Cuisiner en camping-car, ce n’est pas de la haute gastronomie. C’est faire avec ce que tu as et faire en sorte que ça marche. L’espace est réduit, le rangement limité et, si le vent se lève, tu deviens chef en cuisine mobile.
La règle ? Simplicité. Plats en une casserole, nettoyage facile et ingrédients qui ne tournent pas en trois jours. Pour dormir, l’installation compte. Un bon matelas aide, mais les couches comptent plus. Même en été, la température peut chuter rapidement.
Utilise toutes les couvertures, dors avec des chaussettes en laine et garde un bonnet à portée. Rester au chaud en Islande n’est pas optionnel. C’est vital.
Douches et logistique toilettes
Ce n’est pas la partie luxe de la vie en camping-car. La plupart des camping-cars en Islande n’ont pas de douche ni de WC, à moins de rouler dans quelque chose de la taille d’un mini-bus.
Tu utiliseras donc les installations des campings ou des toilettes publiques comme tout le monde. Les douches sont généralement correctes, parfois même bien chaudes, mais n’attends ni peignoir moelleux ni lumières tamisées. Prends une serviette, des tongs et un peu de patience quand la file s’allonge.
Envie pressante sur la route ? Anticipe. Stations-service, cafés et aires de repos seront tes alliés. Faire pipi derrière un rocher peut sembler rustique, mais ce n’est pas vraiment l’accueil espéré par les locaux.
Conseils pour conduire et se garer en camping-car en Islande
Conduire en Islande n’est pas difficile, mais ce n’est pas l’autoroute de chez toi non plus. Vent, météo et paysages sauvages te gardent en alerte. Se garer ? C’est un autre jeu. Voici ce qu’il faut vraiment savoir pour un voyage en camping-car fluide, sûr et sans amendes.
- Ne te gare pas sur le bord de route. Jamais. Pas pour une photo. Pas « une seconde ». C’est illégal et dangereux, surtout sur routes étroites ou rapides.
- En ville : gare-toi uniquement dans les emplacements matérialisés. Certains sont limités dans le temps, d’autres réservés aux riverains, et la signalisation islandaise sait se faire discrète.
- Dans la nature : utilise aires de pique-nique ou parkings officiels pour les pauses. Pour la nuit ? Campings seulement. Dormir sur un parking peut te valoir une visite de la police.
- Utilise les bonnes applis. EasyPark et Parka pour le stationnement en ville. Pour les campings, Tjalda.is indique ce qui est ouvert, s’il y a des douches et où vidanger.
- Respecte le paysage. La mousse islandaise ne « repousse » pas. Ne roule ni ne te gares dessus. Emporte tes déchets et trie-les (oui, même la peau de banane).
- Face au vent. Garde l’avant du véhicule face aux rafales. Tu éviteras les portes qui s’arrachent et tu dormiras sans penser au décollage.
- Fais le plein souvent. Sous la moitié du réservoir, commence à chercher. Certaines zones sont à des heures de la prochaine station ; y aller à pied n’a rien de pittoresque.
- Reste sur les routes classiques. Les pistes F, c’est fun… jusqu’à rester coincé dans une rivière sans réseau. À moins d’un 4x4 expressément autorisé, évite-les. Ton assurance ne couvrira sans doute pas la casse.

Budget de 10 jours en camping-car en Islande pour 2 personnes
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Catégorie |
Détails |
Coût estimé (USD) |
|
Location de camping-car |
10 jours à 814 $/jour pour le camping-car le plus abordable |
8 140 $ |
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Carburant |
Environ 1 000 km à 2,20 $/L, à raison de 1,5 L par 10 km |
330 $ |
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Frais de camping |
20 $ par personne/nuit × 10 nuits × 2 personnes |
400 $ |
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Courses |
30 $ par personne/jour × 10 jours × 2 personnes |
600 $ |
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Restaurants |
5 repas à 25 $ par personne × 2 personnes |
250 $ |
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Total |
9 720 $ |
Conseils d’économies et astuces de voyage
La vie en camping-car en Islande n’est pas donnée, mais tu peux éviter de faire exploser le budget en dépenses imprévues. Quelques choix malins font la différence quand chaque plein et chaque hot-dog s’additionnent. Voici comment étirer ta couronne sans rogner sur l’expérience.
- Réserve tôt, ou paie plus. Bloque ta location des mois à l’avance. Les prix montent, surtout en été. Mieux : pars en mi-saison, avec tarifs en baisse et moins de monde.
- Choisis le bon véhicule. Petits modèles et diesel consomment moins. À moins d’avoir besoin d’un énorme camping-car, prends l’outil adapté.
- Évite les pistes F. Sans 4x4 et sans plan, ces pistes de gravier font grimper la conso et le risque de casse. Reste sur le bitume et épargne-toi des réparations.
- Prends la Camping Card. Si ton voyage dépasse une semaine, cette carte peut te faire économiser pas mal sur les campings.
- Fais les courses comme un local. Bónus et Krónan sont des valeurs sûres. Évite les convenience stores, sinon tu paies le double pour les mêmes pâtes.
- Fais le plein en ville. L’essence y est moins chère. Plus tu t’éloignes, plus ça grimpe.
- Conduis cool. La vitesse fait flamber la conso. Allure régulière = jusqu’à 25 % de moins.
- Évite les douches payantes. Si tu gères parfois avec des lingettes et utilises les cuisines de camping, tu économiseras de petites sommes qui s’additionnent.
- Apporte ton matériel. Ne paie pas d’extras pour ce que tu as déjà : réchaud, GPS, câbles de charge.

Avantages et inconvénients de la vie en camping-car en Islande
La vie en camping-car en Islande fait rêver. Et, la plupart du temps, c’est le cas. Mais, comme toujours, il y a des compromis. Si tu hésites, voici la réalité.
Avantages
- Flexibilité totale. Tu veux rester plus longtemps à une source chaude ? Vas-y. Tu n’aimes pas ton camping ? On repart.
- Pas de check-in ni de check-out. Ton planning est le tien. Pas de drame d’hôtel ni d’horaires imposés.
- Réveils avec de vraies vues. Cascades, glaciers, plages noires. Mieux qu’un parking à Reykjavik.
- Plus économique (dans une certaine mesure). Par rapport aux hôtels, restos et visites guidées, tu économises. Surtout si tu cuisines.
- Tout-en-un. Ton véhicule est ton lit, ta cuisine, ton coffre et ton abri contre la tempête.
Inconvénients
- La météo peut tout bousculer. Pluie, vent, neige. Parfois le même jour.
- Espace limité. Tu vis dans une boîte à roulettes. Ça se remplit vite, surtout si tu emmènes trop.
- Douches non garanties. Certaines nuits, tu te coucheras « à la roots ». Ça fait partie du jeu.
- Conduite exigeante. Gravier, glace, moutons. Tu seras plus vigilant que d’habitude.
- Pas de camping sauvage. Il faut rester dans les campings officiels. La spontanéité s’arrête à l’heure du dodo.
La vie en camping-car en Islande : est-ce le bon choix ?
Alors, la vie en camping-car en Islande est-elle faite pour toi ? Si tu veux liberté, flexibilité et des panoramas qui saturent la mémoire de ton téléphone, oui. Ce n’est pas du luxe. C’est brut, authentique et parfois humide.
Mais c’est aussi se réveiller au son d’une cascade, cuisiner sous les étoiles et s’arrêter juste parce que la vue est dingue. Si ça te parle plus que les buffets d’hôtel et les itinéraires figés, tu as ta réponse.
Prépare bien tes affaires, planifie sans te crisper et prends la route. L’Islande récompense les curieux, les prévoyants et les un peu têtus. Tu seras à ta place.
Par